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Clause de réserve de propriété : cas particulier

La clause de réserve de propriété permet à un fournisseur de conserver la propriété du bien vendu jusqu’à sont paiement intégral par le client.

Pour être valable, un telle clause doit être conclue au plus tard à la livraison du bien (sur le bon de livraison par exemple).

Dans le cas particulier où le fournisseur mettrait à disposition de son client un bien à titre d’essai ou dans l’attente d’un financement, il est néanmoins possible de signer une clause de réserve de propriété après la livraison. En effet, dans ce cas particulier, l’accord des parties pour aboutir à une vente n’intervient qu’après la livraison effective du bien.

Cass. com. 3 juillet 2012 n° 11-20.425 (n° 758 F-PB), Sté Delta machines c/ Sté Serop Concept

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Pôle emploi condamné pour manque de suivi

Un chômeur de 50 ans obtient du Tribunal Administratif de Paris la condamnation de Pôle Emploi à lui verser une somme de 1.000 € pour manque de suivi dans sa recherche d’emploi. Il n’avait obtenu que 3 rendez-vous en 3 ans et aucune offre d’emploi ne lui avait été proposée.

TA Paris 11 septembre 2012 n° 1216080/9, Klai

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Livret A : 19.125 €

 

Le montant maximum placé sur un livret A est désormais de 19.125 € au lieu de 15.300 €.

Le plafond du livret de développement durable passe de 6.000 € à 12.000 €.

Le taux de rémunération de ces livrets est relativement faible puisqu’il n’est que de 2,25 %. Mais cette rémunération est totalement exonérés de tout impôt et de toute CSG.

Décret 2012-1057 du 18 septembre 2012 (JO 19 p. 14817)

Décret 2012-1056 du 18 septembre 2012 (JO 19 p. 14817)

 

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DE L’AVENIR… DANS LA FONCTION PUBLIQUE

Les contrats d’avenir, dont le but est d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés en contrepartie d’une aide de l’Etat, sont destinés au secteur non marchand : collectivités territoriales, associations, organismes à but non lucratif de l’économie sociale et solidaire…Ils concernent les activités ayant une utilité sociale avérée et susceptible d’offrir des perspectives de recrutement durable : filières vertes et numériques, secteur social et médico-social, aide à la personne, animation et loisirs, tourisme…

Ce n’est que dans des cas exceptionnels et sous condition d’encadrement et de tutorat que le secteur marchand pourrait en bénéficier.

Conseil des ministres du 29 août 2012 Projet de loi

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Contestation fiscale en ligne et paiement par smartphone

Vous pouvez désormais présenter vos réclamations au fisc directement en ligne.

Que ce soit en matière d’impôt sur le revenu ou d’impôts locaux, le site impot.gouv.fr vous permettra désormais de rectifier en ligne votre déclaration. L’impôt sur la fortune n’est pas concerné.

Seules les déclarations de l’année en cours sont rectifiables. On rappelle qu’en matière de recours, le contribuable peut demander la rectification des deux dernières années (3 ans pour le fisc). Pour une réclamation sur l’année précédente, il conviendra donc toujours d’effectuer la démarche par courrier.

La procédure permet de rectifier les informations relatives aux revenus, aux charges et aux personnes à charge. En revanche, elle ne permet pas de corriger les informations portant sur l’état civil, l’adresse ou la situation de famille.

L’administration fiscale innove également en lançant le paiement électronique par smartphone. Il faut pour cela télécharger l’application sur impot.gouv.fr. Il permet de régler l’impôt sur le revenu (acomptes provisionnels et solde), les prélèvements sociaux, la taxe d’habitation-contribution à l’audiovisuel public et les taxes foncières. 

 

Site “impots.gouv.fr”, Rubrique “ Particuliers”

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Contribution exceptionnelle d’ISF

Les redevables de l’ISF (dont le patrimoine est supérieur à 1.300.000 €) doivent acquitter pour le 15 novembre prochain une contribution exceptionnelle sur la fortune.

Elle consiste à annuler l’allègement initié par le gouvernement précédent en rétablissant le barème précédent.

2e Loi de finances rectificative pour 2012 art. 4

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Indemnités de licenciements : vers un assujettissement aux charges ?

Les indemnités de licenciement sont en principes exonérées de charges sociales. Seules sont assujetties les très fortes indemnités, celles dépassant 30 fois le plafonds annuel de sécurité sociale : plus d’un million d’euros.

La loi de finance vient de diminuer fortement ce plafonds pour le ramener à 10 PSS soit 363.720 €. Concrètement, elle ne touche donc plus seulement les dirigeants de grande société mais également certains cadres.

Loi de finances rectificative pour 2012 art. 30

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Fin du marché des coquilles vides

Lorsqu’en fin d’exploitation, une société a cédé tous ses actifs (fonds de commerce, filiales…) elle ne détient alors plus que de la trésorerie. Si les associés veulent percevoir ces sommes, il doivent procéder à des distributions de dividendes (sauf pour la part du capital apporté à la société).

Pour éviter la fiscalité sur les dividendes, ils peuvent chercher àcéder cette coquille vide (vide de tout actif mais pleine de trésorerie) afin de bénéficier de la fiscalité un peu moins lourde de la cession de titres. Mais il faut pour cela trouver un acquéreur.

Certains professionnels se proposaient de reprendre ces sociétés pour une valeur un peu inférieure au montant de la trésorerie (pour tenir compte de leur commission). A charge pour eux de trouver une solution pour réutiliser cet argent.

Cette pratique tombe, selon le Conseil d’Etat, sous le coup de l’abus de droit. Il estime qu’elle n’est guidée que par la seule volonté d’évincer l’impôt.

CE 4 mai 2012 n° 338501, 3e et 8e s.-s., min. c/ H.

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TNS : augmentation des charges

Le taux de cotisation vieillesse des artisans, industriels et commerçants va augmenter à compter du 1er novembre 2012. Cette mesure concerne donc également tous les gérants de SARL ou EURL soumis à ce statuts.

Il est actuellement de 16,65 % et va évoluer de la manière suivante :

– 16,85 % à compter du 1er novembre 2012 ;

– 16,95 % à compter du 1er janvier 2014 ;

– 17,05 % à compter du 1er janvier 2015 ;

– 17,15 % à compter du 1er janvier 2016.

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L’encadrement des loyers

Il est désormais prévu, à compter du 1er août 2012, un montant maximum d’évolution du loyer à la relocation dans les zones géographiques où le marché locatif est particulièrement tendu en cas de changement de locataire. Il concerne toutes les relocations et tous les renouvellements de baux intervenant entre le 1er août 2012 et le 31 juillet 2013

Lorsqu’un logement vacant est reloué, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le dernier loyer versé par le précédent locataire, révisé en fonction de la variation de l’indice de référence des loyers (IRL).

Cette mesure ne concerne par les logements ayant fait l’objet de travaux de mise en conformité avec les normes du logement décent, ni les logements ayant fait l’objet depuis moins de 6 mois de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à une année du loyer antérieur. La majoration du loyer annuel ne peut alors pas dépasser 15 % du coût réel des travaux d’amélioration réalisés par le bailleur depuis la conclusion du dernier contrat. (les travaux, réalisés doivent être d’un montant au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer).

Dans le cas particulier où le loyer serait sous-évalué, il est permis de l’augmenter de la moitié de la différence entre le loyer au prix du marché et le loyer demandé au précédent locataire. Ou encore de 15 % du coût réel des travaux d’amélioration réalisés par le bailleur depuis la conclusion du dernier contrat (les travaux réalisés doivent être d’un montant au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer).

Le bailleur n’est pas obligé de justifier et d’indiquer dans le contrat le montant du loyer que lui versait son locataire précédent. Il sera donc difficile au locataire de contester le montant du loyer qui lui est proposé, d’autant que le délai de contestation auprès de la commission départementale de conciliation n’est que de 2 mois.

A titre d’exemple, en région Rhône Alpes, les agglomérations d’Annemasse, Grenoble et Lyon y sont assujetties. En Franche Comté, aucune agglomération n’est concernée.

Décret 2012-894 du 20 juillet 2012 (JO 21 p. 11956)