Il existait jusqu’ici une protection des femmes enceintes contre le licenciement. Les pères bénéficieront désormais des mêmes dispositions au cours des 4 semaines qui suivent la naissance de l’enfant.
Il s’agit d’une protection relative puisqu’en théorie rien n’interdira à l’employeur d’effectuer un licenciement pour faute grave ou pour un motif étranger à la naissance de l’enfant. Toutefois, compte tenu des interprétations souvent extensives de la loi par les prud’hommes, il est probable que les entreprises hésiteront à procéder à tout licenciement au cours de cette période. En cas de requalification elles encourent la nullité du licenciement avec réintégration du salarié ou indemnités de compensation. Loi 2014-873 du
4 août 2014 art. 9 : JO 5 p. 12949
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